Pour moi, le Loto est un jeu. J'y joue d'abord pour me faire plaisir. Essayer de prévoir les numéros qui vont sortir fait aussi, pour moi, partie intégrante de ce plaisir.

Etant moi-même un joueur, j'ai essayé à peu près tous les logiciels dédiés aux jeux de tirage, pour ne pas dire tous. Aucun ne me satisfaisait. Alors, pas le choix : ou je me contentais de l'existant, ou bien je retroussais mes manches.

Ce logiciel a été créé aussi par passion, car je suis un amoureux de mathématiques, de statistiques et de probabilités. J'ai eu l'occasion d'étudier la théorie du chaos, suggérée par Raymond Poincaré puis enrichie par les travaux de Lorenz. Je m'intéresse également aux fractales, à l'intelligence artificielle et, bien évidemment, à la réduction combinatoire.

D'autre part, chacun sait que prévoir les résultats des jeux de tirage à l'avance est impossible. Or, j'aime relever les défis pour trouver quelque chose qui me résiste. Tant que je n'ai pas trouvé mieux que ce qui existe, je ne m'arrête pas.

J'ai commencé voilà maintenant plus de vingt-cinq ans. Mon premier logiciel de Loto a été créé en 1983, à des fins uniquement privées. La première version est née sous CPM, « l'ancêtre du DOS ». Puis, au début des années 1990, j'ai utilisé Windows. En effet, je voulais que mon logiciel soit agréable à utiliser, afin de réduire ma consommation d'aspirine, tout en contenant des fonctions normalement réservées aux spécialistes.

Je crois en l'égalité des chances (équiprobabilité). Tout dépend des méthodes utilisées. Selon qu'elles soient bonnes ou mauvaises, il y aura réussite ou échec. Toutes les combinaisons sont potentiellement gagnantes, à condition de savoir exactement quand les jouer. Par conséquent, ne s'agirait-il pas d'un problème de moment ?

J'ai très vite compris que les méthodes statistiques avaient leurs limites. On peut recompter autant de fois qu'on veut les écarts, les nombres de sorties, les septaines... et se dire que, puisqu'une série de numéros est en retard, alors elle sortira au prochain tirage. Mais, si vous avez l'habitude du Loto, vous savez qu'il n'y a aucune garantie dans cela, étant donné que les pronostics ne dépendent pas des modèles déterministes.

D'où mon idée : réaliser un module d'auto-contrôle vérifiant le résultat des pronostics d'après les tirages réels. De cette manière, il devient possible de chiffrer ce que vaut une méthode par rapport à une autre. Et là, pour ainsi dire, « il n'y a pas photo », exactement comme si l'on utilisait une balance pour connaître le poids d'un objet.

Il devient alors possible de « peser » le résultat des méthodes dans le but de garder les meilleures. C'est ce que j'ai fait.

Dans ces conditions, on peut être certain que, si une méthode donne régulièrement un taux de réussite de 75 % pendant 25 ans, alors elle continuera à le faire encore, tout simplement.

J'ai programmé des algorithmes descriptifs et prédictifs pour réaliser les pronostics. Grâce à la méthode expliquée plus haut, les résultats sont parfaitement reproductibles, avec un taux de réussite qui devient connu.

Enfin, j'ai utilisé la puissance de l'ordinateur afin de faire travailler mes prototypes de logiciels la nuit, pendant que je me reposais, afin de gagner le plus de temps possible.

Parfois j'observe, dans les tirages ayant eu lieu, des particularités étonnantes. J'ai alors le sentiment d'avoir découvert quelque chose d'extraordinaire, dont peu de personnes soupçonnent l'existence (voir Des méthodes et Addendum à propos du joueur Pair). Cela aussi fait partie de mon plaisir.

Bien évidemment, lorsque je joue une quarantaine de combinaisons* et que, le jour du tirage, un certain nombre de mes grilles ont gagné, alors je pense que calculer avant de jouer était une sage précaution.

Aujourd'hui, Cap Loto est le fruit de plus de vingt-cinq années de recherches ayant donné des méthodes pouvant vraiment aider les joueurs. Ce sont des choses qui ont une valeur inestimable.

Je suis heureux de pouvoir les partager avec vous. Sans Internet, cela n'aurait probablement pas été possible.

* Chose que je faisais avant 2008, lorsque l'on pouvait jouer deux grilles pour 1,20 €.